J'ai écrit la dernière phrase de l'article rédigé hier (qui n'est pas fini), puis...

J'ai écrit la dernière phrase de l'article rédigé hier (qui n'est pas fini), puis je continue car je le plaisir de dire qu'aujourd'hui ça va bien (et qu'il faut le dire aussi).

Simplement j'ai beaucoup dormi (encore plus qu'à l'accoutumée, car je n'avais pas de connexion internet à la maison, d'où au dodo tout de suite) et au milieu d la nuit, j'ai fait de nombreux exercices de détentes efficaces, et je me suis rendormi.

J'ai de ce fait une meilleure sensation, une meilleure conscience que être actif dans la vie, en particulier au travail, demande une concentration, une présence constante. Et que c'est NORMAL et pareil pour tout le monde. Sauf que peut-être que ça m'en demande plus que la moyenne des gens. Pour preuve, la fatigue que ça me cause. Et la difficulté à conserver la conscience de cette nécessité. Et la tristesse que ça me cause.

Aujourd'hui je suis content, je gère bien mes clients, mes actions, j'éprouve du plaisir à simplement ne pas être en souffrance. Même si le prix est une concentration extrême, avec des grimaces, souvent le front plissé et les yeux mi-clos, signes d'un véritable effort physique pour être concentré et chasser la souffrance.

C'est probablement lié aussi à l'absence de D. D. est une infirmière extrêmement précise, dans l'anticipation, directe et mal aimable. Très efficace, mais carrément méprisante, du haut de ses 21 ans.

C'est peut-être lié à sa jeunesse. J'ai du mal à la supporter, et comme il ne me faut pas grand chose pour me déstabiliser, je dois me contrôler pour garder mon calme, mais aussi pour ne pas en tirer trop de souffrance.

Je l'ai dit, elle est très efficace...dans son élément. Elle semble aussi bien s'entendre avec le reste de l'équipe. Mais je commence à comprendre que elle n'est pas forcément appréciée par tous de la même façon.

Elle n'a pas de temps à perdre, n'aime pas les rêveurs, les inefficaces, et flingue dès qu'elle le peut : donc, avec ma façon d'être d'une part, et ma susceptibilité d'autre part, ça passe mal.

Elle serait séduite je pense par un profil d'ingénieur, de geek, quelqu'un qui l'épate par sa capacité à dominer les machines, les chiffres. Pas mon truc...

Mais mon esprit "sain", celui qui ne stresse pas, qui ne souffre pas, mais qui raisonne posément à l'arrière plan commence à s'être fait une opinion à son sujet.

Quand le besoin s'en fera sentir, la réplique verbale est prête et de bonne mesure.